C'est quoi FocusTribes ? Mathias Sorez, co-fondateur de FocusTribes a été invité sur la chaîne Bsmart pour présenter notre modèle, nos expertises et nos valeurs. Mathias a évoqué à quel point les valeurs, notamment la fidélité, (le sens du service et de l’engagement…), sont clés dans le processus de sélection des meilleurs consultants indépendants.
Vous pouvez consulter ci-dessous la vidéo et le contenu de son entretien 👇
Triés sur le volet!
Pour faire le tri des consultants indépendants en management et en informatique, FocusTribes a mis en place un processus de sélection.
Jean-Marc Sylvestre: Alors l’entreprise a été créée il y a 3 ans?
Mathias: Oui, tout début 2018
Jean-Marc Sylvestre: 2018, 2019, 2020… 2020: crise ou opportunité?
Mathias: 2020 a été une bonne année pour nous. On a eu la chance d’avoir un peu d'inertie sur les projets vendus précédemment. En 2020, on a fait une excellente année. On espère faire la même chose en 2021.
Jean-Marc Sylvestre: L’idée que vous aviez était de sélectionner des consultants indépendants et de les accompagner?
Mathias: Oui, l'idée est simple. Quand on travaille avec des consultants, et des clients qui sont contents de nos consultants, la recommandation est un chose importante dans ce marché. L’idée était de créer une tribu sélective...clairement sélectionnée, et faire en sorte qu’on ne sélectionne que les meilleurs.
Jean-Marc Sylvestre: Vous sélectionnez sur quels critères alors?
Mathias: Il y a des critères objectifs et il y a des critères subjectifs. Les critères objectifs sont plutôt assez classiques. 80 % des consultants sont issus de grands cabinets de conseil. C’est un ratio qu’on essaie d’appliquer au maximum. Après, ce sont surtout les soft skills, en particulier les valeurs. Vous savez, le consultant indépendant a parfois une mauvaise réputation. Il est souvent considéré comme un mercenaire qui cherche un meilleur taux, etc. Alors, chez FocusTribes on fait en sorte, justement, de ne pas travailler avec ces gens là, mais de travailler avec des personnes qui ont des valeurs, de fidélité notamment.
Jean-Marc Sylvestre: Dans les expertises, vous avez des spécialités?
Mathias: Nous intervenons sur des projets de transformation, en particulier des grandes entreprises, des transformations des organisations, des processus et des systèmes d’information. Typiquement, c’est ce que l’on appelle du conseil en management et en systèmes d’information.
Donc, on n’a pas de spécialisation, ni fonctionnelle, ni secteur d’activité. En revanche, nos consultants ont tous une double culture: métier (spécialistes de la finance, spécialistes de la supply chain, etc.) ou d’un secteur d'activité particulier (le retail, la banque… ), toujours couplée avec une connaissance de projets, et en particulier de systèmes d’information.
Jean-Marc Sylvestre: Et si vous êtes sur la transformation d’entreprise, la crise a dû offrir des opportunités, des besoins. Ces besoins se sont traduits en demandes précises ou pas?
Mathias: Globalement, les entreprises ont tenté de sauver les meubles dans un premier temps.
Jean-Marc Sylvestre: Mais la plupart se sont bien adaptées…?
Mathias: Oui, absolument. En tous cas, celles qui en avaient les moyens… Une grosse agilité notamment dans des projets pour aller chercher des clients là où ils se trouvent, en l'occurrence, pendant le premier confinement, chez eux. Donc pas mal de projets digitaux, d’amélioration du chiffre d’affaires… Et puis après, deuxième type de projets qui sont aussi assez porteurs pour nous, des projets d’optimisation des fonctions support, digitalisation de factures fournisseurs...
Jean-Marc Sylvestre: Et l’idée de se mettre à son compte, avec votre épouse, c’était un projet d’indépendance, ou c’était pour développer un projet que vous ne réussissiez pas à développer là où vous étiez?
Mathias: En fait, au début, j’étais en effet un consultant indépendant, après avoir été dans les grands cabinets. Je me sentais seul quand j’étais consultant indépendant. Dans les grands cabinets, c’est super car on a des collègues avec qui on peut échanger. On a les best practices dans le monde entier. Consultant indépendant c’est chouette; en revanche on se sent souvent seul. Et c’est ça que j’ai voulu créer avec Aurélie, ma femme, j’ai voulu apporter un soutien, un vraie base arrière pour les consultants.
Jean-Marc Sylvestre: Vous êtes combien aujourd’hui dans votre entreprise?
Mathias: On est une dizaine de salariés. On est présent à Barcelone et en France, et notre communauté de consultants regroupe environ 600 consultants.
Jean-Marc Sylvestre: Ce n’est pas une entreprise très capitalistique le conseil en organisation et en management…?
Mathias: Non, tout à fait.
Jean-Marc Sylvestre: Donc cela doit pouvoir s'autofinancer?
Mathias: Ça s’autofinance sans doute. Peut-être pas encore assez… mais en fait notre modèle est aussi participatif. C'est-à-dire qu’on a un taux de marge qui est plus faible que le marché. On rémunère nos consultants au prix juste et on applique des prix justes à nos clients. On marge sans doute moins que d’autres acteurs du marché…
Jean-Marc Sylvestre: Ça s’appelle FocusTribes
Mathias: Oui, FocusTribes comme Tribu !